Du vin de sureau : QUOI du vin de fleurs sauvages ??!??

Pour reprendre les recettes plus "classiques" après notre échec cuisant avec les pissenlits, nous avons mis en route une recette novatrice pour moi : du vin de sureau.

Le chemin qui mène chez nous embaume de l'odeur de cette jolie petite fleur sauvage qui pousse en gros buissons. Une odeur suave, sucrée, douce et juvénile ... oui oui une drôle d'idée que de mettre ce dernier adjectif à une odeur, mais c'est un mot qui me vient à l'esprit lorsque je sens, peut être aussi car les mini fleurs ont quelque chose de délicat et fragile ... bref ... je m'égare ... Les feuilles en revanche, sentent assez mauvais. Contraste assez percutant. J'ai lu d'ailleurs que le sureau était considéré comme un arbre à fée ET à sorcière ... peut être ce contraste des odeurs a également titillé l'imagination de nos anciens ?

Nous avions à disposition 2 bouteilles de vin rosé, avons donc adapté les proportions, d'après ce super site, pour ce volume

2 bouteilles de rosé
9 ombelles de fleurs de sureau
200 grammes de sucre
1.5 verre de gnole

Nous avons mis les petites fleurs, sans les tiges, dans le récipient titi pervers (comme dirait Beau Gilou ;-) et versé le vin dessus.

Nous avons laissé macéré 72 heures (au lieu de 48h normalement, un oubli).

Avons filtré et bien pressé les fleurs pour extraire toute la saveur.

Dissoud le sucre  dans le vin et ajouté l'alcool.

Et hoppp en bouteille ! On goutera dans une quinzaine de jours pour rectifier éventuellement le sucre (j'aime quand c'est particulièrement doux).

Et comme j'ai lu qu'on peut aussi faire un sirop de fleurs de sureau, et bien demain, je repars en cueillette pour du "sans alcool". C'est vrai quoi aussi, faudrait pas non plus que je ne poste ici que des recettes d'apéro alcoolisés (même si bon ... bin c'est bon hein !)